Le groupe TUI a engagé la banque d’affaires Rothschild pour vendre sa filiale Corsair. Cette information publiée par La Tribune n’a été ni confirmée, ni commentée, par la direction du groupe.

La mariée est belle

Ce n’est pas une première tentative. Un projet de rachat de Corsair International par le groupe Dubreuil, actionnaire de la compagnie Air Caraïbes, a avait déjà été signé début 2015 avant de capoter quelques semaines après. Depuis, TUI a tout fait pour rendre la mariée encore plus belle.

Aujourd’hui, Corsair affiche une « situation financière saine » affirmait son PDG, Pascal de Izaguirre, au début de l’été. Et, « sauf événement imprévu », « nous serons encore profitables cette année ».

Corsair est la seconde compagnie française avec un chiffre d’affaires de 468 millions d’euros réalisé en 2015-2016, sept appareils long-courriers, 3 500 vols effectués et 1,2 millions de clients par an.

Une nouvelle classe affaires

De plus, la compagnie a achevé sa montée en gamme avec l’introduction en septembre dernier d’une classe affaires, venant compléter les classes « premium » et « éco » qui vient achever le positionnement de compagnie régulière entamé en 2010.

Le renouvellement de la flotte est également à l’ordre du jour avec la sortie du 1er B747 en septembre 2020 suivi du second en avril 2021 et du 3e en septembre 2021. Des appareils anciens et énergivores mais déjà amortis et qui restent encore rentables grâce à la faiblesse du prix du pétrole.

Enfin, la compagnie dispose de bons créneaux à Orly et reste très bien positionnée sur l’Outre-mer.

De plus, elle a signé des accords avec Aigle Azur, ainsi qu’avec Easyjet qui revend sur son site des vols Corsair. Un autre accord de correspondances encore plus intéressant avec la compagnie low cost est également à l’étude pour le jour où Orly aura mis en place un système de connections équivalent à celui de Gatwick (Gatwick Connects).

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