Le 2 mars 1969, c’est le « 1er » avion de ligne supersonique (après le Tupolev 144 russe 3 mois plus tôt) à effectuer son premier vol. Ce jour-là, alors que les conditions climatiques ne sont pas bonnes, l’avion franco-britannique décolle de l’aéroport de Toulouse Blagnac, il arrache ses 112 tonnes du sol. Concorde vole pour la première fois pendant 27 minutes au-dessus de la vallée de la Garonne, la légende s’envole…
Le 13 janvier 1963, le président Charles de Gaulle suggéra que l’avion soit baptisé « Concorde » et une première maquette grandeur nature du « Concord » sans « e » fut présentée ; une polémique s’ensuivit sur le nom de l’avion. Le ministre britannique de la Technologie mit fin à la polémique en annonçant : « Le Concord britannique s’écrira désormais avec un « e » car cette lettre signifie aussi Excellence, England,
Europe et Entente »
Caractéristiques du Concorde :
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Envergure : 25,60 m.
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Longueur : 62,19 m.
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Hauteur : 12,19 m.
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Masse à vide: 79,26 T
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Poids maximum au décollage : 185,070 T
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Poids maximum à l’atterrissage : 111,130 T
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Nombre de passagers : de 100 à 144 maxi
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Vitesse maximale : Mach 2,23 (2405 km/h)
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Vitesse de croisière : Mach 2,02 (2179 km/h)
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Altitude maximale : 20 025 m.
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Altitude opérationnelle : 18 290 m.
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Réacteurs : 4 Olympus 593
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Poussée totale : (4×17, 26 T) soit 69 T
Le 21 janvier 1976 Air France, lance l’exploitation de son 1er Concorde sur la ligne Paris-Rio. Depuis, cet avion de tous les superlatifs, a régné en maitre absolu sur tous les records de vitesse, établissant entre autre le record du vol JFK-CDG, sur l’AF 001 le 24 décembre 1989 en 2 h 59 min et 40 sec de vol ! Depuis, ce temps n’a jamais été battu, ni même approché…
Avec près de 70 t de poussée au décollage, soit 160 000 CV, Concorde pouvait atteindre malgré ses 185 t, près de 400 km/h en 30 secondes et battre pendant le roulage n’importe quelle formule 1 !
A Mach 2, il parcourait 100 km toutes les 3 minutes, soit 555 m par seconde… A cette vitesse, malgré le froid qui règne à l’extérieur (environ – 57° C), la peau de l’avion va atteindre une température de + 127° C, ce qui va provoquer un allongement de Concorde d’environ 23 cm ! Par ailleurs, cet appareil a été le seul avion civil à mettre les « reverses » en vol, car il ne disposait pas d’aérofreins.
Après le seul accident tragique du bel oiseau blanc, survenu le 25 juillet 2000, puis une longue interruption des vols, c’est le 3 juin 2003 que Concorde effectua pour sa dernière fois la liaison New York – Paris à bord du F-BVFB. Le CDB passe la main par le hublot et jette une rose sur le tarmac. Très grande émotion… Une page d’histoire de l’aviation se tourne.
