Suite à la réunion de négociation qui s’est tenue le 4 avril dernier, force est de constater que la direction n’a pas bougé d’un iota son approche de la négociation, concernant l’augmentation de 6% des grilles de salaires.
= > Sa réponse reste toujours NON !
Alors que la grève prend de l’ampleur, et que les conséquences pécuniaires pour l’entreprise se font sentir, près de 100 millions d’euros, la direction fait le choix de persister dans la confrontation, et assume de faire durer le conflit.
Pourtant, Air France nous vend, depuis des semaines, son impossibilité de financer les 240 millions d’€ d’augmentation (+6%), revendiqués unanimement. Mais perdre 100 millions ne semble pas l’émouvoir pour autant ! Paradoxal…
Lorsque l’on sait que le différentiel de compétitivité d’Air France est d’ 1 milliard d’€ avec les Pays-Bas, lié aux taxes et redevances versées, notamment à ADP, il est évident que les résultats ne peuvent qu’être plombés. En tenir les salariés comme responsables est proprement inacceptable, surtout après les efforts fournis dans le cadre de Transform et Perform !
Jean Marc Janaillac, lui-même, reconnaît que l’Etat ne nous donne pas les moyens de nous battre dans un cadre de « concurrence équitable », et qu’un sentiment d’injustice anime l’ensemble des personnels. Les assises du transport aérien devront corriger cette situation, puisque certains syndicats, directions et pouvoirs publics y participent.
