Le Docteur Macron avait raison de préconiser l’autocar !!! Après un traitement efficace, les PNC d’Air France changent de thérapeute et de prescription, malgré son efficacité et ce, alors que les patients ont démontré leurs capacités d’introspection, de courage et de sacrifices, en attendant des lendemains meilleurs.

Après Transform, Perform, une véritable camisole, un traitement social annoncé, sans précédent dont l’efficacité et la nécessité restent à démontrer. L’équipe médicale en pré-retraite semble peiner à convaincre ses patients depuis un an ; l’Etat, docteur-employeur qui prône les vertus d’un dialogue social à la française (loi Rebsamen) a lui aussi du mal et essaye de relancer le protocole en introduisant un fidèle à sa tête dont le cursus parait indéniable.

Cependant que fait-on du patient dans ce traitement à deux vitesses ? Doit-il toujours être la seule variable d’ajustement, celui sur lequel on s’essaye et qui est le seul coupable face à l’inertie des uns et aux écarts de compétitivité dont il n’est pas seul responsable.

 

Le traitement de choc sera semble-t-il administré malgré l’efficacité du précédent et l’ordonnance sera la suivante :

  • Augmentation des heures de vol sans contrepartie salariale, créant un sureffectif organisé.
  • Evolution à la baisse de notre GVT (échelons et classes), les carrières s’allongent, la rémunération stagne. Mixité MC/LC.
  • Suppression des N70 sur LC.
  • Des règles d’utilisation sans cesse dégradées.

 

Le Docteur n’a pas encore affiné le mélange, mais semble bien hautain et sans compassion face aux efforts de ses patients épuisés.

Certains ont d’ailleurs jeté l’éponge et s’en sont allés, quand d’autres s’y préparent, mais est-ce vraiment nécessaire ?

NON !!! PDV supplémentaires (un coût pour la collectivité), contre CQP (Contrat de Qualification professionnelle), et voilà la saisonnalité tant attendue, le remède au sureffectif ponctuel avec comme contreparties la stagnation des carrières, la paupérisation d’une population et ses effets ravageurs sur notre profession en général.

Enfin, il restait aux patients des échappatoires homéopathiques, comme se transporter facilement vers chez eux ou vers des ailleurs sympathiques, et là encore malgré les promesses : des tarifs prohibitifs, le RN au prix du R2 pour nos collègues provinciaux, et la peur de l’URSSAF comme seul prétexte au manque d’audace et au souhait de ne pas aboutir.

Faute de convaincre une population qui a accepté lors de Transform d’avaler la pilule, nos dirigeants doivent s’attendre cette fois-ci à de la résistance.

 

Enfin, même si de nombreux enjeux dépassent le simple cadre d’Air France (évolutions des EU- OPS),

NOTRE POPULATION DOIT RESTER MOBILISEE AFIN DE PESER SUR LES NEGOCIATIONS A VENIR.

 

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