L’UNPNC souhaite réagir au plus vite face à la confusion qui règne actuellement. En effet, à l’approche du préavis de grève déposé par l’UNAC du 14 au 17 Octobre, et soutenu par l’Intersyndicale (SNPNC FO, UNSA PNC), plusieurs réunions ont eu lieu avec la Direction conduisant à la levée de ce préavis de grève.

Même si nous savons tous que ces rounds de négociation peuvent nous conduire à prendre des décisions qui seront parfois difficilement compréhensibles ou acceptables pour les PNC,  nous devons cependant privilégier l’intelligence collective, et avoir une approche plus pragmatique de la situation.

Ainsi L’UNPNC a fait dès le mois de juillet le choix de la négociation, en recherchant sur la base d’une reconduction de l’accord actuel jusqu’en mars 2018, l’amélioration de points significatifs que nous avons obtenu et qui nous ont conduit à la levée de notre préavis fin juillet. Citons :

–   le paiement permanent des RADD LC et MC.

–   les règles de calcul et d’attribution des IKV.

–   les efforts consentis sur la durée des S2, 57h.

–   la stabilité planning sur LC, en cas d’absence du PNC.

–   la limitation des rotations dérogatoires

Par ailleurs, nous demandons le retour à la possibilité d’utiliser les journées « JOKER » tel que défini dans l’accord collectif 2008-2013, c’est-à-dire avec une utilisation possible jusqu’au jour J avant l’heure de pointage.

Cette genèse du conflit de Juillet 2016 est nécessaire, puisqu’elle démontre que la grève n’a d’intérêt que si elle apporte des avancées substantielles ; or force est de constater que cela n’a pas été le cas. Elle nous a conduit au gel d’une prolongation significative de l’accord actuel et des améliorations décrites précédemment ! Pire on se retrouve dans la situation, où nous devons choisir entre, la signature d’une prolongation de l’accord actuel de trois mois à compter du 1er Novembre,  avec l’obtention à la marge de quelques points dont le paiement des RADD, ou la mise en place de règles unilatérales par la Direction.

L’UNPNC en appelle à la responsabilité de chacun, nous voulons un accord protecteur pour le PNC, négocié et signé collectivement sur les bases de ce qui avait été proposé en Juillet, laissant ainsi le temps à une négociation apaisée.

Enfin la mise en place de règles unilatérales par notre Direction, à l’issue de la période de négociation, conduirait inévitablement L’UNPNC sur le chemin, d’un conflit majeur et durable.

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